Conclusions : Tout ça pour ça

casse.jpgAu-delà des éventuelles contraintes techniques ou des appréciations personnelles des goûts et des couleurs, la mise à l'écart du bureau lauréat a conduit à ce que ce projet tourne le dos aux qualités relevées unanimement à l'issue du MEP. Le traitement nouvellement proposé des pourtours de la gare risque bien de consacrer son état actuel, avec une façade remarquable côté place Cornavin et un “arrière de gare“ côté Montbrillant, relevant plus d'un enchaînement d'interventions, dont la seule cohérence est ferroviaire, sans tenir compte de la ville.

De ce qui était un projet cohérent, porteur d'une véritable vision et faisant consensus général en 2020 nous sommes passés, pour des raisons qui nous échappent encore, à un collage improbable et boiteux qui ne respecte ni le travail énorme réalisé en amont, ni les engagements pris, ni les processus démocratiques, ni la participation, et pas même la portée légalement contraignante du PDQ (plan de quartier).

Le Collectif 500 regrette profondément cette situation et s'engagera pour éviter qu'un projet consensuel, réfléchi et cohérent ne se transforme en un nouveau raté de l'urbanisme genevois.

Il en appelle aux différents intervenants pour qu'ils retrouvent le chemin de l'intérêt commun.

Dans son opposition à la gare en surface, notre mouvement s'est toujours conçu comme force de proposition, il a participé au processus d'élaboration du PDQ, dont il a tenu les habitants et commerçants au courant lors d'assemblées publiques ; dans ce processus il a été considéré comme un partenaire par l'ensemble des protagonistes.

Nous constatons maintenant que ce partenariat a cessé d'exister dès la formulation de désaccords, sur simple décision du Service de l'Aménagement de la Ville de Genève. Malgré nos demandes ni la Ville ni les CFF n'ont montré l'intention de revenir au PDQ lors de nos dernières rencontres.

En l'état, le Collectif 500 ne peut donc que se désolidariser de ce projet qu'il ne cautionnera pas.